Lorsque l’on parle d’héritage, de patrimoine ou de vieilles pierres, lorsque l’on considère les châteaux, les ponts, les églises et les places fortes, rien ne nous semble plus éloigné des technologies d’intelligence artificielle.
Et pourtant, le patrimoine est selon moi la première manifestation de ce qu’est l’intelligence augmentée.
Il est un témoignage non humain des progrès techniques et technologiques. Chaque trace d’héritage est en quelques sortes une part d’intelligence, un témoignage profond, une machine pensante.
En construisant, les bâtisseurs d’autrefois nous ont légué bien plus que des édifices, ils nous ont transmis leur savoir.
Ces pierres qui nous entourent, portent en elles cette science de pointe et par le simple fait d’être, elles diffusent un savoir inouï.
A l’heure où l’intelligence artificielle intervient dans de plus en plus de domaines, à l’heure où le machine learning est une part plus ou moins consciente de notre quotidien (il suffit de penser aux technologies embarquées dans nos téléphones), notre patrimoine constitue un exemple pour nos institutions et des opportunités quasiment inépuisables pour l’application de l’I.A.
Construire des systèmes durables, former des générations d’ingénieurs, s’inscrire dans le temps long, voilà la leçon que le patrimoine peut apporter au futur de l’I.A.
Et si aujourd’hui les initiatives foisonnent à nous de relever le défi pour bâtir des intelligences artificielles durables, signifiantes et patrimoniales.
Valentin SCHMITE, fondateur d’Ask Mona
